a déménagé ! http://www.apologie-d-une-shopping-addicte.fr/
Lire Ou Mourir propose actuellement un concours sur son site (où je contribue régulièrement) pour vous faire gagner le tome 1 de la saga "L'Evangile des Damnés" d'Alick: Le cinquième maître du sang. J'en profite pour partager avec vous ma chronique de ce livre, histoire de vous donner envie de participer à ce concours où vous pouvez participer jusqu'au 30 janvier 23h59.
Je vous souhaite une très bonne lecture de ma chronique, une très bonne chance au concours et, si jamais vous ne gagnez malheureusement pas au concours, sachez que vous pouvez trouver ce titre en vente au prix de 18,50 euros, éditions Rebelle.
Quatrième de couverture:
Trois ans après le décès de sa mère des suites d'un cancer, c'est au tour de son père de disparaître dans des conditions étranges. Ange touche vraiment le fond lorsque sa fiancée le quitte de manière magistrale pour un autre. Sa tristesse attire alors à lui une inconnue d'une beauté sans égale. Après son accident, elle le suivra jusque dans sa chambre d'hôpital où, plongé dans un coma mortel, elle lui redonnera la vie par son sang.
Investi de son nouveau pouvoir, Ange apprendra les règles des siens pour survivre. Mais un terrible danger le menace et il se retrouve impliqué dans un complot d’envergure planétaire, le Jehad. Amour, haine, trahison, luxe, sexe et volupté seront ainsi mêlés à un combat fratricide en plein cœur de Paris.
Mon avis:
J'ai un peu hésité avant de tenter l'aventure de la saga de "L'Evangile des Damnés". Avec sa couverture qui fait très SF et son résumé qui fait bit lit mais sans l'avouer, j'étais un peu perplexe et, surtout, j'avais peur de tomber sur une saga sombre et grise, bref déprimante. Et bien non, gros "ouf" de soulagement! Mais reprenons tout depuis le début.
Je vous disais avoir trouvé la couverture du chapitre 1 de "L'Evangile des Damnés" très adaptée au genre SF. Pourquoi? A cause de son gris, de ses buildings (alors que j'adore ça, moi, les gratte-ciels, mais quand il fit beau!), du précipice que l'on distingue à peine... Genre "La Guerre des Mondes" mais sans le feu. Pourtant, l'illustration est vraiment très jolie, mais pas vraiment de mon style, tout simplement. Les autres détails techniques du livre sont quasiment tous aussi bien maitrisés: le format est pratique (mi-chemin entre le poche et le broché), le livre est relativement léger malgré ses presque 350 pages, la taille de police n'est ni trop petite ni trop grande. J'ai repéré par contre quelques détails d'écriture qui m'ont gênés, notamment l'absence de virgules quand on interpelle quelqu'un (genre: "Ange, dis-moi, tu sais si..." qui devient "Ange dis-moi, tu sais si..."). Mais ce ne sont que des détails, justement.
C'est le mot "sang" du titre de ce volume ("Le cinquième maître du sang") qui m'a fait tout de suite penser à un titre de bit lit, la référence au sang revenant dans la quatrième de couverture. Je ne vous dirais pas si c'est bien ça ou pas, vous le saurez bien vite en lisant le livre si ma chronique vous convainc de tenter l'aventure.
En tout cas, pour ce qui est de l'histoire, je l'ai trouvée très sympa à partir du moment où j'ai dépassé la 32ème page. En fait, avant ce début de la "vraie histoire", où la narration est ordinaire, on a droit à un prologue (inscrit dans l'intrigue), une sorte de bible en deux volumes et un flash-forward qui se passe sept mois avant la "vraie histoire". J'aime beaucoup les romans qui commencent avec un flash-back ou un flash-forward, mais, là, c'était trop long, difficile à suivre et à lire (la partie biblique était en plus écrite façon "j'ai traduit en français une vieille langue qui n'existe pas donc ça donne un truc quasi-incompréhensible").
Bref, je disais donc que j'avais beaucoup aimé la "vraie histoire". Elle raconte l'histoire d'Ange, un trentenaire banal, et est écrite d'un point de vue omniscient, à la troisième personne du singulier, au passé. J'ai trouvé que l'histoire, mais aussi ses rebondissements très intéressants et originaux ainsi que ses personnages en général étaient plutôt destinés à un public d'adultes, pas particulièrement jeunes. Attention, je ne dis pas que ceux qui ont moins de 30 ans n'aimeront par "Le cinquième maître du sang" (j'en ai 23 et j'ai aimé!), mais qu'on est loin de la littérature jeunesse, de la littérature young adulte ou des romans bit lit, fantasy et cie qui pullulent en ce moment: ce n'est pas, en fait, un roman fun, drôle, à l'atmosphère joyeuse, quoi. C'est plutôt un roman mature, qui s'apprécie non pas pour sa fraicheur, mais pour sa sagesse et un côté distrayant (oui, c'est possible d'être sage et distrayant!) loin des distractions des jeunes de notre époque: télé-réalité, jeux vidéos... En fait, cela me fait penser aux romans de fantasy et de fantastiques pas spécialement "drôles", type Orwell, Wells, Tolkien... Je ne sais pas si vous voyez le genre de distractions non idylliques dont je parle, vous savez, ces livres et films qui ne se finissent pas nécessairement sur un happy end...
Mais ce n'est pas parce que "Le cinquième maître du sang" n'est pas drôle que je me suis ennuyée pendant ma lecture, ni qu'elle m'a déprimé, au contraire! J'ai adoré la mythologie de ses créatures fantastiques, c'est un univers puissant en imaginaire et très développé, sans toutefois mériter la publication de "La mythologie de L'Evangile des Damnés pour les nuls", pour le comprendre (pour reprendre un trait d'ironie d'Ange). J'ai d'ailleurs également beaucoup aimé certains effets de style type "je rêve de faire ça, mais, toi, lecteur, tu vas croire que je le fais vraiment avant de voir que ce n'est que mon imagination qui déraille". Je n'avais jamais lu un tel effet, alors que c'est un passage obligé dans pas mal de films et de séries TV, vous savez, quand on voit le rêve réaliste d'un personnage et qu'on s'aperçoit qu'il se réveille! Bref: j'ai aimé l'écriture d'Alick.
Je vais quand même dire quelques mots sur les personnages. Bizarrement, je ne me suis attaché à aucun. Ange est un trentenaire trop banal, sa fiancée Jade est désagréable, son meilleur ami Yann est vraiment bizarre (mais touchant, dans un sens), Elina la vous-saurez-quoi-en-lisant-le-livre est spéciale... C'est louche pour un livre qui m'a plu, de ne pas avoir d'atomes crochus avec au moins un personnage!
Avec son écriture très agréable à parcourir, Alick nous livre ici un premier tome de sa saga "L'évangile des Damnés" très prometteur. J'aurais tendance à la conseiller, notamment grâce à sa mythologie originale, aux amateurs de littérature de l'imaginaire adulte, en général, à cause de mon atmosphère assez sombre (sans être déprimante) mais vous pouvez aussi tenter l'aventure même si, comme moi, vous êtes curieux de tout en matière de lectures de l'imaginaire!
La note de l'addicte:
Et vous, vous attendez quoi pour participer au concours?
Cliquez pour retrouver ce premier tome de "L'Evangile des Damnés" en vente: Le cinquième maitre du sang
Ce livre a été lu avec plaisir, mais aussi dans le cadre du Challenge Fang's Addict (ICI et LA) et du Challenge Magie et sorcellerie littéraires (ICI et LA).