Chaque année au mois de novembre se déroulent les Courses du Scorpion. Les Cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des étalons de mer cannibales.
Chaque année, Sean Kendrick, dix-neuf ans, tente de nouveau sa chance, bien décidé à arriver premier.
Puck Connolly, quant à elle, n'aurait jamais imaginé participé un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement.
Toujours attentive aux sorties de la maison d'édition Hachette Jeunesse - Black Moon, je n'ai pas manqué cele de "Sous le signe du scorpion". Sauf que, même si j'ai trouvé sa couverture très belle, son univers sombre ne semblait pas correspondre à mon humeur du moment. Cependant, quand j'ai reçu ce livre par surprise en service presse, j'ai décidé de lui laisser sa chance et, franchement, j'ai bien fait !
Comme d'habitude avec Black Moon, la livre est très soigné. C'est un broché de gros format qui dépasse le 450 pages, mais n'est finalement pas très lourd. Sa couverture est, comme je le disais plus tôt, esthétiquement très réussie, sa mise en page a droit à un sans faute et je tiens à vous faire remarquer que sa quatrième de couverture me semble parfaite : elle est courte, ne spoile absolument pas l'histoire et pose bien les bases de sa mythologie, ce qui permettra à tous les lecteurs de voir d'un seul coup d'oeil si l'histoire peut leur plaire ou pas.
L'histoire, justement. J'avais des envie de girly, de scènes hilarantes, de futilité assumée. Ce n'est certainement pas avec "Sous le signe du scorpion" que j'ai pu les combler. Cependant, après une mise en marche d'une demi-heure, j'ai oublié mes préjugés et je me suis plongée sans aucun problème dans ce roman.
Peut-être est-ce dû au fait que l'écriture de Maggie Stiefvater est simple mais agréable, et qu'elle a le don de rendre les dialogues vraiment réalistes.
Peut-être est-ce dû à la mythologie des capaill uisce (chevaux de mer cannibales) qu'elle a su créer, une mythologie dure et brutale, dont on a du mal à comprendre les tenants et les aboutissants dans les premières pages (je ne faisais que penser : "Mais pourquoi ils quittent pas tout simplement cette île diabolique plutôt que de devoir vivre dans un tel enfer ? "), mais une mythologie finalement prenante où on comprend, page après page, les motivations des héros, le pourquoi du comment ils restent sur cette île et l'aiment, carrément.
Si je n'ai pas été profondément séduite par ses deux héros, Puck et Sean (Puck parce que son idée folle de concourir pour garder son frère près d'elle est complètement débile; Sean parce qu'il a l'air, aux premiers abords, assez space), je dois bien dire que leurs aventures m'ont profondément touchée, émotionnellement parlant, et qu'elles ne m'ont pas laissé de répis : les rebondissements, qu'ils soient plein d'action ou de psychologie, sont nombreux, variés et souvent inattendus. J'ai fini par prendre place à leurs côtés sur leurs selles, à être tiraillée entre vouloir que l'on gagne la course, mais aussi vouloir que l'autre la gagne... Et je dois bien dire, sans spoiler la fin de ce roman, que Maggie a su trouver le bon podium pour cette course, même si cela m'a fait très mal au coeur quand même.
Je me suis mordu les doigts, j'ai eu mal au coeur, j'ai pris peur, je n'ai pas vu le bout du tunnel pour nos deux héros, j'ai pleuré,... Ce fut donc finalement une réussite que ce roman, tout simplement. Avec juste un petit bémol : quand on démarre sa lecture, on croit que capaill et capall uisce, c'est différent (genre les gentils vs les méchants, les mâles vs les femelles), alors que ce n'est expliqué que bien plus tard que c'est juste singulier vs pluriel. De même, le titre ne semble pas avoir vraiment de rapport avec l'histoire, au début, quand on ne connait pas l'astrologie et donc le fait que le signe du scorpion démarre fin octobre, comme notre histoire...
La note de l'addicte :
Et vous, vous aimez les chevaux ? Découvrez leur autre visage dans ce roman !
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Ce livre a été lu avec plaisir, mais aussi dans le cadre du Challenge ABC Spécial Imaginaire (ICI et LA).