Chère Psychosexy,
Je suis ton blog depuis ses débuts (je suivais même, bien avant, ton autre blog, et, encore plus tôt, tes aventures sur la Pouffosphère), aussi, cela me brise le coeur de te le dire, mais tu m'as fait vivre un vrai cauchemar, hier soir.
Voici une petite reconstitution des faits, pour que l'on se comprenne bien.
J'avais un vernis à paillettes sur mes ongles (le Burlington Arcade de Nails Inc, que j'ai déjà présenté sur le blog) et je voulais en changer. Pour cela, bien évidemment, il me fallait retirer le précédent vernis et on sait bien toutes les deux combien ce n'est pas une chose facile que d'ôter un vernis à paillettes. Bref, j'allais utiliser, comme à mon habitude, la technique des papillottes quand je me suis rappelé d'un article publié peu de temps auparavant sur ton blog. Tu nous y présentais la technique des pincettes qui permet aussi d'ôter facilement le vernis à paillettes, et plus rapidement qu'avec des papillottes.
J'ai testé ta technique, et cela a été une pure catastrophe !
Tout avait bien commencé pourtant : j'avais cinq pincettes à cheveux en plastique (comme les tiennes), du coton démaquillant jetable Demak'Up (comme le tien) et du dissolvant sans acétone. J'ai imbibé gentiment mes cotons de dissolvant, j'ai appliqué chacun d'eux sur un ongle d'une main et j'ai "fixé" le coton sur chaque ongle avec une pincette. Et j'ai attendu un peu, disons deux-trois minutes (le temps de découvrir quelques bribes de la nouvelle sitcom "Partners"). Bref, j'ai suivi tes instructions à la lettre, non ?
Deux-trois minutes plus tard, j'étais prête à retirer chaque pincettes pour ôter le coton et le vernis facilement quand... je me suis aperçue que le coton était "désagrégé", collé à la fois contre la pincette et contre l'ongle. En retirant la pincette, il se désolidarisait, me faisant au passage ce que j'appelle des frissons négatifs (frissons négatifs : ce qui vous donne envie de courir loin quand vous entendez une craie crisser contre un tableau noir, ou des ongles contre un tableau noir). Là, c'est le pompon car tout le coton partait en lambeaux, et ce qui restait sur l'ongle ne permettait pas de retirer mon vernis !
Heureusement, je n'avais fait "que" cinq doigts, aussi j'ai pris sur moi, Psychosexy, pour ôter le coton de mes ongles, pour ôter le coton accroché à ma pincette. Et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'avais fichu en l'air mes pincettes au passage car, comme tu peux le voir sur cette photo, le dissolvant retire la pellicule de plastique vernis qui recouvre nos pincettes...
Tout cela pour dire que je vais retourner à la technique des papillottes et que je ne conseille pas celles des pincettes à mes lectrices, pour peu qu'elles aiment leurs pincettes / qui ont aussi des frissons négatifs quand le disque de coton se désolidarise (j'aimerais bien ne pas être la seule dans ce cas...) / qui veulent se faciliter la vie (rayer les mentions inutiles).
Sans rancune, mais sache que tu peux payer mon pardon / la perte horrible de mes pincettes à coup de Sonny Angels (après mûres réflexions, même si j'adore le principe de "pochette surprise", je veux absolument celui qui a une tête de biche, je te laisse tenter ta chance autant de fois qu'il le faudra pour que tu me l'obtiennes :-) ).
- Cyrielle, Prix Nobel de Médecine pour avoir créé le terme de "frissons négatifs".
