Oui, je sais, il va falloir que je me bouge pour créer de nouvelles catégories de livre, sur le blog ! Mais cela nécessite quand même de renommer une grande partie des 193 livres que j'ai chroniqués à ce jour ! On verra ça d'ici quelques semaines, promis ! En attendant, je vous propose de découvrir mon avis sur "Delirium, tome 1", un livre de la catégorie des dystopies.
Avant de vous dire ce qu'est une dystopie, je souhaitais remercier Livraddict ainsi que Black Moon pour avoir eu l'occasion de lire cette nouvelle édition de "Delirium 1" en partenariat. Pour info, pour vous procurer ce livre, il vous en coûtera 16 euros, ce qui n'est finalement pas si élevé que ça quand on voit l'épaisseur du roman : plus de 450 pages, soit de nombreuses heures de lecture !
En effet, ce roman broché (qui a une couverture très jolie, soit dit en passant), est très épais, et donc lourd. Je l'ai donc lu chez moi, dans mon lit. C'est un point fortement négatif ici car il est si prenant que j'aurais aimé pouvoir poursuivre ma lecture dans les transports en commun, mais son volume et son poids m'en ont dissuadé... En effet, j'aurais bien lu ce livre d'une traite tant j'ai carrément été happée par l'histoire. C'était un supplice de devoir attendre le soir pour retrouver les aventures de Lena !
Justement, revenons aux dystopies. Une dystopie, si je ne me trompe pas, c'est une histoire qui se passe dans un monde quasiment identique au nôtre, sauf que l'on y empêche le fait même d'être heureux. Ici, c'est exactement ce qu'il se passe car notre héroïne, Lena, une jeune adolescente qui aura bientôt 18 ans, vit aux Etats-Unis où se pratique, à l'âge de 18 ans, une opération (le Protocole) éteignant carrément le sentiment amoureux dans le cerveau, car, on le sait tous, l'amour rend fou donc malade et qu'il faut combattre les maladies (sic).
Venons-en droit au but : si j'ai adoré ce récit, c'est parce que je n'avais pas pris conscience de tout ce que l'extinction du sentiment amoureux déclencherait. Je ne dis pas que le fait même de ne pas vivre l'amour "de base" (type Roméo et Juliette) n'est pas déjà affreux, mais je n'avais simplement pas compris que cela affecterait aussi les sentiments maternels, ou ceux que l'on a envers les animaux de compagnie, par exemple. Je peux vous dire que j'en ai versées, des larmes, face aux aventures de Lena, à cause de ce manque d'amour en général... (Et, vous commencez à le savoir, quand je pleure, c'est très bon signe ! )
Il y a plein de réussites dans ce roman, des bons ingrédients qui se combinaient bien entre eux et forment donc une recette parfaite. Mais le meilleur ingrédient d'entre eux reste le fait que Lena soit convaincue des bienfaits du Protocole, cela complique beaucoup l'histoire et la rend donc plus plausible, moins rebelle "moi contre le monde". Ce monde qui, justement, est vraiment bien décrit en profondeur : frontières fermées, zones franches, propagande très poussée jusqu'à interdire la poésie et les romans d'amour (sauf Roméo et Juliette, qui prouve que l'amour fait du mal), mariages arrangés... On brasse l'étendue d'une nouvelle société avec tant de détails qu'elle en devient réelle et nous alerte vraiment sur les dangers de notre vraie société.
Que dire d'autre si ce n'est que ce roman se dévore, parce qu'il est bien écrit, qu'il combine parfaitement une belle histoire d'amour et la lutte contre un monde qui nous étouffe, mais aussi parce que l'on crève d'envie de savoir ce qu'il va se passer ? Et, croyez-moi, vous n'êtes pas au bout de vos surprises... !
La note de l'addicte :
Et vous, vous pourriez vivre dans un monde sans amour ?
Cliquez pour retrouver ce premier tome (le second vient de sortir) en vente : Delirium - Tome 1
Ce livre a été lu avec grand plaisir, mais aussi dans le cadre du Challenge ABC Spécial Imaginaire 2012 (ICI et LA).